'' Ma petite maman, Je ne suis pas sûr d'avoir vécu depuis l'enfance. Vous ne pouvez pas bien savoir cette immense gratitude que j'ai pour vous, ni quelle maison de souvenirs vous m'avez faite. J'ai l'air comme ça de ne rien sentir. Je pense simplement...
(Défi lancé par mon libraire pour cette recension : placer Jean-Marc Barr dans le texte...) J usqu'ici tout va bien... E n apparence, la vie à Durant, Wisconsin, suit son morne cours de petite ville américaine, entre le resto de Dorothy, où les hamburgers...
A quoi tient l'envie de lire un livre plutôt qu'un autre ? Quand on vous l'offre, la question ne se pose pas : Tiens, « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre, tout auréolé de sa jaquette « Prix Goncourt », voilà. Cadeau ! Prendre le risque d'offrir un...
Erwan Lahrer n'aime pas ses fesses (enfin, surtout la gauche). Erwan Lahrer ne veut pas écrire son Bataclan. Erwan Lahrer se la joue abandonné en milieu hostile...et je referme le livre qu'il ne voulait pas écrire avec le sentiment qu'il aurait eu tort...
La mise en abyme....ou comment préférer relire dix fois "Le monde selon Garp" plutôt qu'une fois "La Vérité sur l'Affaire Harry Québert"... Ouvrir le livre de Joël Dicker, c'est un peu comme soulever le couvercle de la boîte de "Vache-qui-rit"....et constater...
« C’était bien mieux avant Elle dit ça lentement Moi je sais que le temps N’attend personne pourtant C’est vrai de temps en temps Je me dis « Si seulement » Elle se dit « Moi aussi, Je suppose que j’ai vieilli » Enfant du paradis Du purgatoire aussi Maigre...
"Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont fils et filles du désir de vie en lui-même. Ils viennent par vous mais non de vous, et bien qu’ils soient avec vous, ce n’est pas à vous qu’ils appartiennent. Vous pouvez leur donner votre amour mais non...
« Aux sombres héros de l'amer Qui ont su traverser les océans du vide A la mémoire de nos frères Dont les sanglots si longs faisaient couler l'acide » (...) Noir Désir Refermer « Le Grand Marin » et se retrouver assise tout au bout du quai, sur le rebord...
(Défi de mon libraire : rédiger cette recension en alexandrins) Cette chronique est encore un nouveau défi, pourvu qu'il soit drôle et n'offre pas d'ennui, et que le gage se cachant dans mes écrits, ne gâche pas l'envie de celui qui la lit de découvrir...
Lisez « Roulio fauche le poil », c'est un roman fort velu… C'est tout ? Ah ! Non ! c'est un peu court jeune homme ! * On pouvait dire…Oh ! dieu ! …bien des choses en somme… En variant le ton… par exemple… avec gouaille Agressif : « Moi, Madame, si j’avais...
(…) Il est libre Max, il est libre Max! Y´en a même qui disent qu´ils l´ont vu voler (…) Plus rien ne s’oppose à la nuit de Michèle, aussi magique et improbable soit-elle. La nuit, elle vole. Elle quitte les méandres de sa vie pourtant si bien agencée...
Elle court, elle court, la maladie d'amour, Dans le cœur des enfants de sept à soixante-dix-sept ans. Elle chante, elle chante, la rivière insolente […] M. Sardou Si vous souffrez de nosophobie, ne lisez pas le livre de François Szabowski ! Si vous connaissez...
Recette pour une lecture de « L'embellie » d'Audur Ava Olafsdottir Prenez une traductrice trentenaire islandaise un peu éthérée que son mari quitte sans crier gare Ajoutez une amie libérée enceinte de jumelles et condamnée à garder le lit Mélangez avec...
…L’homme qui savait la langue du métal et de la rouille… Contondant, acéré, dangereux et cependant inerte, le décor de « Crépuscules » figure un territoire sans nom dans lequel évoluent, à l’ombre des montagnes de carcasses métalliques, les réfugiés d’une...
…à propos de « Les pas d’Odette » - Patrick Da Silva « La poésie, c'est le plus joli surnom qu’on donne à la vie » Jacques Prévert Il y a du Ferré, il y a du Prévert, dans cette chanson douce, cette comptine sépia… En strophe et en prose, la poésie sensible...
« Regardez la danser Quand elle s’approche du ring La boxeuse amoureuse, La boxeuse amoureuse Sur ses gants dorés, Des traces de sang De larmes et de sueur, Et de sang, et de sang Elle esquive les coups La boxeuse amoureuse Elle absorbe tout La boxeuse...
Carolin Emcke est allemande. Carolin Emcke est journaliste. Carolin Emcke est philosophe. Carolin Emcke est lesbienne. Quel qualificatif devrait-on mettre en avant pour définir Carolin Emcke ? Dans quelle case faut-il la « ranger » ? Aucune, toutes. Carolin...
Oh Ginger La montagne vacille Oh Ginger Allons-nous-en d'ici Cours enfin Cours, allez, vas-y […] Ginger – Feu ! Chatterton Rosalinde, Mounia, le Parisien, Thomas, Paupières de Plomb, Le Gitan, Acacio, Césario… Des noms frappés comme des coups sur la peau...
Il en va de certains romans comme des boîtes de chocolats et toffees Quality Street… Comme ça, de l’extérieur, ça chatoie, ça attise, ça flatte l’œil et la gourmandise … L’eau à la bouche, quoi… Une fois la première bouchée sur la langue, la promesse...
« Dans la vie, l’essentiel est de porter sur tout des jugements a priori. Il apparaît, en effet, que les masses ont tort, et les individus toujours raison. Il faut se garder d’en déduire des règles de conduite : elles ne doivent pas avoir besoin d’être...
"Tout va bien." Point final. C'est la dernière phrase du livre, que j'ai fini aux premières lueurs de ce dimanche d'octobre... Tout va bien ?? Non. Rien ne va bien à la lecture du livre de Jérôme Ferrari. La Corse est constamment sous la pluie, les hommes...
Asta « Où se réfugier quand aucun chemin ne mène hors du monde ? » Et si vous jouiez votre destination au roulement des pierres runiques de Jon Kalman Stefansson ? Et si vous vous laissiez guider sur cette Terra Mater, terra glacies, dans le murmure à...
Voici que dans cette journée Le ciel d'azur proclame qu'il va s'ouvrir, Que nous allons voir Ce dont nous ne savons Rien que l'existence, Que ce sera la grande révélation, L'éblouissement où nos profondeurs Se laisseront dévoiler Et nous vivrons alors...
Mention « gemme ». Bien sûr, bien sûr… La Terre tourne de moins en moins rond…Le cœur au bord des lèvres, le souffle encore un peu coupé trop souvent… Le soufre court… Bien sûr, bien sûr… L’humanité tient à un fil… Un fil, ténu, qui mesure le niveau de...
[…]« Premier roman sur le peuple qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple » […] Emile Zola à propos de « L’assommoir » Ca raconte Abad… Ca raconte la crue de l’adolescence, la sève impossible à contenir, la salive et les larmes. Ca raconte les humeurs....